Présentation générale
Vision
L’UQAM vise à offrir un milieu d’études, de recherche, de création et de travail qui soit équitable, diversifié et inclusif.
- Le 7 novembre 2017, la Commission des études adoptait le Rapport du Groupe de travail sur l’éducation inclusive à l’UQAM.
- En mai 2018, l’Université créait un comité-conseil sur l’éducation inclusive visant le développement d’une politique institutionnelle sur l’éducation inclusive.
- En août 2019, l’Université adhérait à la Charte Dimensions qui vise à promouvoir l’excellence en recherche de même que l’innovation et la créativité dans le milieu postsecondaire, en favorisant l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI).
- En novembre 2019, l’Université a mis sur pied le Secrétariat EDI qui a contribué au développement d’un environnement favorable à l’équité, la diversité et l’inclusion au sein de l’Université. Les travaux du secrétariat EDI se sont terminé en décembre 2022 avec la création des comités consultatifs des chantiers pour une université inclusive.
- En décembre 2020, l’Université a adopté son Plan d’action en matière d’équité, de diversité et d’inclusion 2020-2024 pour les Chaires de recherche du Canada.
- En janvier 2021, le Bureau de l’inclusion et de la réussite étudiante (BIRE) était créé.
- Le 26 octobre 2021, l’UQAM signait la Déclaration de San Francisco sur l’évaluation de la recherche.
- En mars 2022, l’UQAM a lancé son Plan d’action 2021-2026 de l’UQAM – Poursuivre l’engagement avec les premiers peuples.
- En avril 2022, UQAM s’est engagée à réaliser d’ici 2024 cinq chantiers et des actions transversales pour accroître l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) au sein de ses structures et pratiques.
- Le 5 décembre 2022, les comités consultatifs et de coordination pour une université inclusive ont été lancés.
Valeurs
Depuis sa création en 1969, des valeurs associées à l’équité, la diversité et l’inclusion sont au coeur de la mission de l’UQAM :
Démocratisation
L’UQAM naît d’une volonté de démocratiser les études universitaires au Québec.
- En 1959, 11 % de la population québécoise anglophone poursuivaient des études universitaires comparativement à seulement 4 % de francophones. Consultez l’historique de l’UQAM pour en savoir plus.
- L’UQAM est l’une des universités québécoises qui se démarque par le pourcentage d’étudiantes et étudiants de première génération inscrits. Elle en comptait 53 % en 2013 alors que leur proportion était de 46 % dans les autres universités francophones, et de 30 % dans les établissements anglophones.
Accessibilité
L’UQAM a mis en place des mesures pour mieux répondre aux besoins de la communauté universitaire et réduire certains obstacles systémiques à la participation de groupes minorisés.
- Première université québécoise à permettre les études à temps partiel.
- Première université québécoise à soutenir activement les étudiantes et les étudiants parents.
- Le Cercle des Premières Nations de l’UQAM, créé en 1990, a été le premier organisme en milieu universitaire francophone voué au soutien des étudiantes et étudiants autochtones en milieu urbain.
- L’une des premières universités québécoises à s’être dotée d’une politique contre le harcèlement sexuel (1988), plus de trente ans avant que la loi provinciale ne l’exige. Pour en savoir plus, consultez l’article d’Actualités UQAM Vers une politique 16 renouvelée.
- Première université québécoise à se doter, en 1985, d’un service d’accueil et de soutien aux étudiantes et aux étudiants en situation de handicap (SASESH). En savoir plus sur le SASESH
- Le début des cours du matin a été établi à 9 h 30 (plutôt qu’à 8 h) pour permettre une meilleure conciliation famille-études pour les étudiants parents.
Excellence
L’UQAM vise l’excellence à travers l’équité, la diversité et l’inclusion.
Une diversité inclusive engendre plus d’innovation, favorise une meilleure utilisation de l’intelligence collective et augmente ainsi la capacité à résoudre des problèmes complexes.
Les obstacles systémiques, les micro-agressions et l’expression de biais inconscients peuvent faire taire d’excellentes idées et exclure des personnes créatives et innovantes.
Lisa Nishii, professeure agrégée de l’École de relations industrielles à l’Université Cornell, affirme que « lorsqu’un individu doit modifier ou cacher une partie de ce qu’il est pour s’adapter à son équipe de travail, il aura tendance à être moins engagé. Or, il a été démontré que lorsque le niveau d’engagement est limité, ceci limite aussi l’expression de l’excellence et les possibilités d’innovation » (2019).
Justice sociale
Dès 1979, l’UQAM adopte la Politique des services aux collectivités qui démontre sa détermination à collaborer à la transformation sociale et économique de la société québécoise. La collaboration qui s’est développée entre l’UQAM et ses nombreux partenaires a contribué à mettre en place de nouvelles pratiques sociales et à insuffler des transformations politiques, juridiques, sociales et économiques qui ont bénéficié à l’ensemble de la société québécoise.
Santé et sécurité
L’UQAM soutient et valorise la mise en place d’un climat sain, stimulant et sécuritaire. Les pratiques en équité, diversité et inclusion favorisent un tel climat.
L’UQAM endosse la diversification des équipes de travail, contribuant ainsi à atténuer le risque de harcèlement au travail, et favorisant le développement d’un climat de travail sain et sécuritaire. En effet, la Commission pour l’égalité en matière d’emploi des États-Unis (EEOC) a observé que les équipes de travail homogènes représentent un facteur de risque pour le harcèlement au travail. Consultez la Chart of risk factors for harrasment and responsive strategies (en anglais seulement).
Un engagement institutionnel envers l’équité, la diversité et l’inclusion vise à déconstruire les obstacles systémiques nourris par les différents systèmes d’oppression. Les études démontrent que le racisme, le sexisme, l’hétérosexisme, le cissexisme et le capacitisme affectent le bien-être émotionnel et la santé mentale (Buser, 2009; Moradi et al., 2009; Utsey et Hook, 2007).
Ces valeurs sont notamment portées par la Politique 41. Cette politique a pour objectif d’assurer une plus grande démocratisation de l’accès et de l’utilisation des ressources humaines, scientifiques et techniques de l’Université, par le développement de nouveaux modes d’appropriation des ressources éducatives et scientifiques et d’une plus large diffusion du savoir auprès des collectivités qui n’y ont pas traditionnellement accès. Depuis 1979, les collaborations nées de cette politique contribuent à la mise en place de nouvelles pratiques sociales et, plus globalement, à des transformations politiques, juridiques, sociales et économiques qui bénéficient à l’ensemble de la société québécoise.